Décembre 2016

N° 1343 - Décembre 2016

Buralistes Mag N°1343 - Décembre 2016

N° 1343 - Décembre 2016

Présentation du magazine...

Bonne lecture !

Edito

Parier sur l'avenir 

C’est un peu Noël avant l’heure cette année : notre contrat d’avenir a été signé ! Et comme ce n’était pas gagné, je tiens à remercier et à féliciter la Confédération pour cette réussite. Ce nouveau contrat de cinq ans fait la part belle à la modernisation, sans pour autant ignorer, loin de là, les problématiques économiques et sécuritaires propres à notre profession. C’est donc un contrat d’avenir qui ouvre de réelles perspectives, et nous en avions bien besoin. A nous maintenant d’en retirer le meilleur ! Ce contrat d’avenir doit servir à dynamiser notre réseau, en dépit des attaques dont il a été victime ces dernières années. Il doit nous permettre d’inventer, ensemble, le bureau de tabac de demain, qui fera à nouveau pleinement partie des centres-villes. Car il y a de l’avenir dans notre métier, c’est une évidence ! Les bonnes volontés ne manquent pas et j’aimerais profiter de cet édito pour saluer au passage l’élection de notre collègue Jean-François Vigouroux au poste d’administrateur de la Confédération, lors du Congrès des élus qui s’est tenu le mois dernier. Preuve, d’ailleurs, que notre réseau ne manque pas de potentiel : pendant le Congrès, les élèves de l’école de design de Nantes qui avaient travaillé sur « le buraliste de demain » nous ont présenté leurs projets. Et il y avait de sacrément bonnes idées dans le lot ! Des choses à retenir, sans hésiter ! Puis après le Congrès, il y a eu le Losangexpo, qui a été une grande réussite, avec cette année une fréquentation record : là encore, c’est la preuve que notre réseau ne manque pas de dynamisme ; qu’il suffit que nous unissions nos forces pour changer la donne ! Quand je vois le mal que tant de buralistes se donnent, chaque jour, pour faire prospérer leur commerce, je me dis que notre profession a tout pour réussir. Les buralistes de Champigny-sur-Marne, à qui je suis allé rendre visite le mois dernier ; Julie Tharel, une buraliste trentenaire, qui a repris le bar-tabac familial à Thérouldeville et qui tient son commerce de main de maître, avec ses grands yeux bleus-gris et son amour du métier chevillé au corps… En 2016, elle a remporté le Trophée de la diversification – et combien c’était mérité : on trouve tout chez elle, et que du bon ! Du miel bio, produit localement et même de la barbe à papa (de la barbe à papa chez un buraliste : ça, je n’avais jamais vu !) pour les gamins, quand ils sortent de l’école ! Quand je vois Cécile Hé, à Sceaux, notre buraliste en cuisine ce mois-ci, qui joue le jeu et qui nous ouvre ses portes pour montrer que faire du bon, c’est facile : qu’il suffit d’en vouloir ! Oui, quand je vois tous ces collègues, je me dis que notre réseau a largement de quoi s’assurer un avenir. Et que notre contrat d’avenir, si on veut vraiment qu’il serve à quelque chose, il faut qu’il soit, pour chacun d’entre nous, non pas seulement un acquis – mais un pari sur l’avenir. 

Bernard Gasq

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