Novembre 2016

N° 1342 - Novembre 2016

Buralistes Mag N°1342 - Novembre 2016

Edito

Une journée dans l'Oise

De toutes les fonctions, de toutes les missions d’un président de fédération, celle que je préfère, c’est le terrain. Quand on prend une journée pour aller à la rencontre des collègues, aux quatre coins de la fédération, « faire la tournée des popotes », comme on dit. Même si on n’y va pas pour tailler la bavette (ce serait trop beau), même si le but de ces journées sur le terrain reste de mieux saisir toutes les difficultés que connaît notre réseau pour pouvoir ensuite y remédier, prendre un temps pour aller discuter avec des collègues, c’est ce que je préfère. Entrer dans des établissements qu’on ne connaît pas toujours, faire le point devant un café, accoudé au comptoir… C’est comme ça qu’on fait vivre une fédération. C’est comme ça qu’un syndicat est vraiment utile. Si je vous dis tout ça, c’est parce que chaque mois, dans ce magazine, nous vous faisons un rapport de ces journées passées sur le terrain. Dans ce numéro, c’est de l’Oise qu’il sera question. Martine Dussaule, présidente de la Chambre syndicale des buralistes de l’Oise, nous avait donné rendez-vous pour sa dernière AG, au cours de laquelle elle a passé la main à Claudine Menaches. Alors on en a profité pour visiter les buralistes du coin… et on ne l’a pas regretté ! On a rencontré des collègues chaleureux, accueillants, avec de belles affaires – en plus il faisait beau ! Il y avait notamment Mohamed Saïd Rahmani, lauréat 2016 du Trophée de la Rénovation et buraliste à Bornel, qui a racheté une ruine et en a fait un commerce de proximité, dans tout ce que le terme peut signifier de meilleur ! J’en profite d’ailleurs pour rappeler que les inscriptions pour concourir aux Trophées 2016 sont ouvertes jusqu’au 15 décembre : si vous vous sentez de taille, n’attendez plus… Bref, on dit souvent qu’à Paris, les gens sont stressés, que c’est pollué, que ça court dans tous les sens et il faut être honnête : ce n’est pas complètement faux. Dans l’Oise, on a eu l’occasion de prendre un grand bol d’air frais, servi directement sur le zinc – ça fait du bien, ça redonne du courage ! Et ça tombe bien, parce que du courage, il va en falloir. On a du pain sur la planche : tout un réseau à moderniser, tout un métier à adapter aux nouveaux modes de consommation ! Ca passe entre autres par la diversification de notre activité : ce sera le thème de notre dossier ce mois-ci. Ca passe surtout par notre détermination – notre capacité à nous mobiliser pour notre profession, à entreprendre et à nous serrer les coudes pour créer ensemble le réseau de demain. Et c’est pour ça que je suis confiant : parce que je sais que vous êtes – que nous sommes à la hauteur.

Bernard Gasq

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